mercredi 8 février 2012

Dates limites (20 février, 5 mars) pour labelliser (SCS, CapDigital) : Services Numériques Innovants pour l'e-éducation - Appel à Projets N°2

Services Numériques Innovants pour l'e-éducation (Pôle SCS)

Investissement d’avenir-FSN-AAP R&D e-Education n°2 est ouvert ! (Pôle CapDigital)

(dans le cadre du programme "Investissements d'Avenir - Développement de l’Économie Numérique")

De l’ordre d'une quinzaine de projets pourront être soutenus via le présent appel à projets, pour un montant total indicatif d’aide de vingt millions d’euros pour l’ensemble des projets.

Dates et documents clés :

  • Clôture de l'appel à projets : le 19 mars 2012 à 12H00

  • Si le projet demande un labellisation du Pôle SCS : date limite d'envoi de votre projet au pôle SCS pour labellisation : au plus tard le 20 février 2012
  • Si le projet demande un labellisation du Pôle CapDigital : date limite d'envoi de votre projet au pôle SCS pour labellisation : au plus tard le lundi 05/03/2012 à midi sur le site de dépôt


Les parties "enjeux" et "champ de l'appel à projet" (extrait du cahier des charges)

2. Contexte et enjeux

La société de l'information ouvre des perspectives nouvelles en matière d'accès à la formation et à la connaissance, de pédagogie, d'organisation du travail et de mobilisation des compétences. Le développement généralisé du numérique est à même de faire progresser l'efficacité de notre système éducatif, scolaire et supérieur, dans la prise en charge des élèves et des étudiants, mais aussi dans son fonctionnement et son ouverture. L’e-éducation offre la possibilité d’adapter la formation aux parcours individuels, au niveau de connaissance et au rythme d’apprentissage de chacun. Elle s’adapte aux nouvelles habitudes des utilisateurs, qui sont à la fois connectés, mobiles, et grands consommateurs de formats numériques comme sources d’information et moyens d’échange. Elle permet, enfin, la familiarisation des élèves et des étudiants avec le numérique, leur donnant une compétence clé pour s’insérer dans une société exploitant les technologies de l’information et de la communication de manière extensive.

Plusieurs axes de développement de l’e-éducation reposent sur l’émergence d’outils et de services destinés à améliorer le travail pédagogique des enseignants mais aussi sur l’adéquation entre solutions technologiques, conditions de prise en compte des nouveaux usages et modèle économique dans la durée.

Par exemple, le développement des environnements numériques de travail et des services associés doit favoriser la production et la diffusion de ressources pédagogiques innovantes.

L’expérimentation et la généralisation des « manuels numériques » est un second exemple : avec le manuel numérique, l’enseignant est «auteur» utilisant, modifiant, combinant les ressources comme il le souhaite, selon le but visé. Pour les concepteurs, les avantages du manuel numérique sont nombreux : il permet notamment une adaptation rapide et un enrichissement constant, à l’opposé du manuel papier plus figé. Les manuels actuels sont toutefois encore assez statiques, et plus proches du manuel numérisé que du manuel numérique.

D’autres axes visent le développement d’outils et de services destinés à améliorer l’environnement numérique de travail des communautés éducatives. L’exploitation des possibilités offertes par le numérique, par exemple en terme d’interactivité, et le développement d’outils permettant de produire les ressources associées, nécessite une étroite collaboration entre différents acteurs : éditeurs, enseignants, fournisseurs de technologie, branches professionnelles…

C’est pourquoi une part des moyens du programme « Développement de l’économie numérique » des Investissements d’avenir est mobilisée pour la mise en place de démonstrateurs autour de l’e-éducation dans le champ de l’enseignement.

De l’ordre d'une quinzaine de projets pourront être soutenus via le présent appel à projets, pour un montant total indicatif d’aide de vingt millions d’euros pour l’ensemble des projets.


3. Champ de l’appel à projets


3.1. Nature des projets


Cet appel à projets vise la mise en place de démonstrateurs permettant de valider, sur une échelle suffisante, des usages d'innovations numériques dans le domaine de l'enseignement. Ces démonstrateurs devront porter sur l’utilisation des technologies numériques dans le domaine de l’enseignement couvrant un ou plusieurs maillons de l’écosystème (contenus, terminaux, plateformes, pédagogies) et visant à valider la pertinence, la faisabilité et les modèles économiques des usages associés dans des déploiements à échelle significative de ces services.

La phase des expérimentations engagées depuis plusieurs années, le plus souvent à petite échelle, dans les différents domaines de l’e-éducation, doit désormais être dépassée et consolidée par des démonstrateurs permettant d’améliorer et de valider non seulement les technologies et les services proposés, mais aussi les usages pédagogiques et les modèles économiques à des échelles représentatives. De tels projets peuvent légitimement bénéficier d’un soutien public en raison de leur coût important, de leur vocation expérimentale, et du caractère non immédiat des perspectives de marché.

Un démonstrateur est défini comme l’étape située juste avant la commercialisation d’un produit ou d’un service. Cette étape permet d’optimiser l’usage des technologies, d’identifier et de lever des verrous techniques, économiques ou sociétaux, d’en mesurer concrètement les bénéfices pour la communauté éducative, dans une perspective de généralisation. Il doit permettre d’améliorer et de valider à des échelles représentatives non seulement les technologies et les services proposés aux enseignants et aux élèves, mais aussi, et surtout, les usages pédagogiques et les modèles économiques.

Les démonstrateurs ont pour objectif de confronter les innovations proposées à des conditions réelles d’exploitation. Aussi les projets intéresseront un nombre significatif d’écoles et/ou d’établissements, d’élèves et d’enseignants sur un territoire pertinent (de l’ordre de 5000 élèves et enseignants directement concernés) : agglomération, groupement de communes, département, région/académie. Les projets devront préciser la pertinence du périmètre proposé pour le démonstrateur.

Il est attendu que les partenaires du projet constituent un consortium pour assurer le fonctionnement du démonstrateur selon un mode de gouvernance clair. Les partenariats constitués autour d’un projet pourront rassembler des entreprises industrielles ou de service, des collectivités ou groupement de collectivités, des associations, GIP ou établissements publics ou écoles à vocation éducative. Chaque projet est porté par un chef de file qui sera en charge de la coordination des partenaires, de la gestion de l’exécution des travaux et qui présentera le projet et la demande d’aide.

Les collectivités ont joué un rôle primordial dans les expérimentations et déploiements de services numériques dans le champ de l’enseignement. Elles disposent souvent d’une expérience unique sur ce sujet sur laquelle s’appuyer pour garantir la réussite des projets. La contribution des collectivités comme partenaire et co-financeur des projets est encouragée.
Les projets devront préciser le protocole d’étude de leur apport pédagogique et de leur impact sur l'organisation de la classe, les espaces d'apprentissage et l'évaluation des élèves ou des étudiants. Ils devront par ailleurs préciser leur capacité à être reproductibles sur d'autres territoires tant en France qu'à l'international.

Les projets sont incités à tenir compte des recommandations des institutions nationales et internationales en faveur des solutions « open source » et de la banalisation, dans le secteur du logiciel, des approches « Software as a Service ».

Il est fortement recommandé que les projets associent des institutions scolaires ou universitaires.


3.2. Axes thématiques


Cet appel à projets vise à soutenir le développement de solutions technologiques permettant de répondre aux enjeux actuels du système éducatif :

  • maîtrise des savoirs fondamentaux,
  • évaluation par compétences,
  • généralisation de l’usage du numérique dans les pratiques pédagogiques,
  • personnalisation des parcours,
  • intégration des élèves en situation de handicap, etc…

Aussi, les projets devront porter prioritairement sur une ou plusieurs des thématiques suivantes :

  1. L'intégration d'outils ou de ressources numériques innovants dans des pratiques pédagogiques quotidiennes (retours sur les caractéristiques technologiques et l'ergonomie, la conception des ressources, les process de distribution, les conditions de mise en oeuvre, la formation des utilisateurs) ;
  2. Le développement de ressources pédagogiques s’appuyant sur les sciences cognitives ;
  3. La dématérialisation des équipements, des outils et des ressources destinés à l’enseignement des sciences expérimentales et aux enseignements technologiques et professionnels ;
  4. Les services de mutualisation des ressources et des usages pédagogiques en particulier ceux utilisant les médias sociaux ;
  5. Les dispositifs permettant de développer, de valoriser et de généraliser les innovations réalisées par les enseignants pour leur usage professionnel.
D’autres thématiques pourront également être proposées à l’examen. Toutes devront s’appuyer sur des usages pédagogiques innovants.




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