dimanche 6 avril 2008

Les métiers de l'environnement et de l'aménagement durable ont leur C2i

A quoi vont ressembler les "digital natives" qui arriveront demain dans le ministère dans le domaine du développement durable ? ?


Après le référentiel visant les diplômes d'ingénieurs (décembre 2007), une circulaire du 13 mars
sur "certificat informatique et internet C2i niveau 2 : Métiers de l'environnement et de l'aménagement durable donne le portait robot de leur facette "TIC".

On n'en est pas encore à donner aux étudiants des compétences en gestion des connaissances et en préparation de modules de e-formation, mais cela viendra : tout cadre devra savoir utiliser des méthodes et des outils dans ces domaines. En attendant, ces C2i, eux, intégreront beaucoup de e-formation : pour ces nouveaux objectifs propres au développement durable mais communs à toutes les universités, on verra certainement compléter les quelques modules de C2i en ligne déjà mutualisés.

Le module en cours de développement au MEDAD "l'essentiel de la géomatique" pourrait peut-être être utilisé dans ce cadre ?

Ce C2i® niveau 2 vise à attester des compétences professionnelles communes et nécessaires à tous les professionnels de l’environnement et à tous les professionnels de l’aménagement du territoire dont l’activité principale s’inscrit dans une démarche de développement durable.

Le C2i® niveau 2 “métiers de l’environnement et de l’aménagement durables” s’adresse :

  • aux étudiants des masters habilités liés à ce domaine ;
  • aux élèves des écoles habilitées à délivrer le titre d’ingénieur diplômé et figurant à l’arrêté interministériel d’habilitation publié chaque année au BO dont les formations mènent à l’exercice de fonctions dans ce domaine ;
  • aux professionnels en activité.

Cet ensemble de compétences se décline dans les domaines suivants :

  • Déontologie et aspects juridiques liés à l’usage des TIC (propriétés intellectuelle et industrielle, loi informatique et libertés, licences logicielles, etc.) ;
  • Travail collaboratif et échanges de données (outils de travail en réseau, interopérabilité, sécurisation, etc.) ;
  • Méthodologie documentaire : recherche, évaluation et référencement (veille documentaire et scientifique, statut de la ressource, indexation, etc.) ;
  • Collecte, analyse, traitement des données et validation de l’information (intégration des données, usages des systèmes d’information à références spatiales, études d’impact, contrôle qualité, etc.) ;
  • Restitution, diffusion de la connaissance et de l’information (normes et standards, cartographie et autres représentations graphiques, outils de médiation, etc.).
BO n° 11 du 13 mars 2008


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